Par Bruno Van Cutsem, Télé Star, été 1990
Publié le samedi 29 juillet 2006 par Revue de presse 1990.
dans la rubriqueCet été, Patrice Laffont se sera trouvé sur tous les fronts de mer. Celui de la Méditerranée, pour ses vacances et la préparation de sa << Carte blanche » ; celui de l’Atlantique, pour la présentation des « Clés de Fort Boyard ». En attendant la rentrée, où Patrice se verrait bien dans le rôle d’un animateur-comédien
Saint-Tropez est un lieu idéal pour passer des vacances consacrées au farniente au bord d’une piscine, ou à la pétanque sur la place des Lices. Chaque année, Patrice Laffont y prend ses quartiers d’été. Mais, cette fois, les vacances sont plutôt mouvementées. Depuis le début du mois de juillet, l’animateur tourne ici sa « Carte blanche », qui sera diffusée ce mercredi sur A2. Une sorte de mode d’emploi, traité sur le mode humoristique, de la vie tropézienne, sous tous ses aspects. Avec, en guest-stars, toutes les personnalités, d’Eddie Barclay à Johnny Hallyday en passant par Carlos, qui ont fait de Saint-Tropez un lieu quasi mythique.
Un tournage qui a pris pour Patrice des allures de marathon. Dans la journée, tournage des séquences avec Enrico Macias, faisant son footing dans la campagne, et Jean-Pierre Kalfon, improvisant un concert rock sur la plage avec des musiciens. Et le soir, envol à bord d’un avion privé pour La Rochelle, pu toute l’équipe des « Clés de Fort Boyard » attend Laffont pour un nouvel enregistrement. Dans le rôle du guide-animateur-supporter des six. candidats en butte à toutes sortes d’épreuves et de pièges, Patrice s’amuse comme un petit fou. « Ce qui me plaît dans ce jeu, c’est son côté parfum d’aventure. Croyez-moi, cent personnes en pleine activité dans un espace réduit et isolé comme le fort, ça donne une ambiance fabuleuse. » Les premiers sondages d’audience n’ont pas été à la hauteur des espérances, mais l’animateur n’est pas inquiet. « Il faut laisser le temps à l’émission de s’installer et de progresser. Antenne 2 a en ce moment un problème d’image et on ne sait pas quoi faire pour y remédier. Peut-être parce que nous avons les yeux trop tournés vers l’Audimat et la concurrence.
Jusqu’à la fin du mois, Patrice Laffont va donc jouer les globe-trotters entre l’Atlantique et la Méditerranée. En juin, avant de partir, il a confié les clés du studio parisien des « Mariés de l’A2 » à Georges Bélier. Il ne les reprendra pas. « Je n’en ai plus envie. En plus, Georges le fait très bien. En revanche, je continuerai certainement « Dessinez : c’est gagné ! ». C’est un jeu qui me laisse la possibilité de m’amuser. » A la rentrée, Patrice devrait reprendre la présentation d’« Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête », une émission de variétés dont on a pu voir un premier exemplaire avant les vacances. « La première était un brouillon. Mais le principe - réaliser les fantasmes des gens - me plaît bien. »
Le rêve de Patrice ? Produire une émission - il a déjà un projet - qui lui permettrait de faire tout ce qu’il aime : le jeu, le divertissement et, surtout, la comédie, son premier métier. « Il existe beaucoup d’animateurs-journalistes. Moi, j’ai envie d’être un animateur-comédien... »
LE GRAIN DE FOLIE DE LA LUTTEUSE
Son travail ? Barrer la route aux candidats de Fort Boyard chargés de récupérer une précieuse clé. Par la manière forte : soit à l’aide d’un bâton, soit en luttant à mains nues dans la boue. Parfois elle l’emporte, parfois elle échoue. Mais Françoise Ringeval n’est pas une lutteuse professionnelle. Dans la vie, elle est professeur de gymnastique, de danse et de musculation. Et accessoirement comédienne. Elle a notamment fait une petite participation dans le feuilleton « Le tiroir secret », avec Michèle Morgan. Et tourné un certain nombre de spots publicitaires. « Je fais surtout des prestations chorégraphiques ou sportives. Il y a beaucoup de mannequins, mais très peu dans cette spécialité », explique-t-elle. Après « Les clés de Fort Boyard », elle reprendra ses cours à Paris. Avec de merveilleux souvenirs dans la tête : « C’est une expérience très enrichissante, avec un grain de folie qui me change de la vie parisienne... »