« Fort Boyard est un monument de mon enfance »
Publié le samedi 6 août 2011 par Interviews 2011.
dans la rubriqueEn vrai elle ne s’appelle pas Ninon mais Aurélie Vaneck et elle est chaque jour de la semaine l’une des héroïnes du soap à succès Plus Belle La Vie diffusé sur France 3 depuis 2004. Elle participe pour la seconde fois à l’émission, mais à l’en croire son enthousiasme reste intact. Mais la pétillante Aurélie a plus d’une corde à son arc et sort de temps en temps du quartier du Mistral de Marseille pour rencontrer son public sur scène, ce qu’elle fera encore cet automne. Rencontre avec l’une des égéries des jeunes qui se confie en exclusivité à nous en revenant longuement sur sa deuxième folle aventure à Boyard.
Fort Bavard : Avez-vous hésité lorsqu’on vous a demandé de participer pour la seconde fois à l’émission ?
Aurélie Vaneck : J’avais défié Fabien Gilot l’année dernière de m’y accompagner, défi qu’il a pu relever cette année, à ma plus grande joie !
Fort Bavard : Vous étiez déjà en terrain conquis. Et pourtant, est-ce que l’on ressent toujours la même chose lorsqu’on pénètre dans le Fort ?
Aurélie Vaneck : La première fois, j’ai eu la sensation d’entrer dans « l’histoire ». Fort Boyard est un monument de mon enfance, un des seuls programmes que je regardais l’été, chez mes grands-parents, car à la maison nous n’avions pas la télé !
Fort Bavard : Cette fois-ci vous étiez séparé de vos comparses, Laurent Kérusoré (avec qui vous aviez fait équipe en 2007) et Rebecca Hampton (également candidate en 2007) participant à une autre émission. Connaissiez-vous d’autres membres de votre équipe ?
Aurélie Vaneck : A l’exception de Maud Fontenoy, nous nous connaissions tous. Fabien, Camille, Florent, William et moi sommes représentés par la même agence d’image, Pimiento Agency, qui a eu la bonne idée de proposer une équipe « 100 % Marseille ».
Fort Bavard : Regardez-vous régulièrement Fort Boyard ?
Aurélie Vaneck : J’avoue ne plus regarder aujourd’hui, mais le 6 aout, croyez-moi, toute l’équipe sera devant la télé ! Il y a de grands moments à ne pas rater !
Fort Bavard : En 2007 le moins qu’on puisse dire c’est que la production ne vous avait pas particulièrement gâtée. Vous aviez eu droit aux souris, au vide… Malgré tout, est-ce qu’avant d’arriver vous redoutiez une épreuve en particulier ?
Aurélie Vaneck : Dans la mesure où je savais l’émission sans danger, je n’avais aucune crainte. Mais, dés la première épreuve, j’ai maudit la production, j’avoue !
Fort Bavard : Inversement, quelle est celle que vous rêviez de faire ?
Aurélie Vaneck : Toutes les épreuves me tentaient. Je suis une Indiana Jones frustrée. Quand je serai grande, je serai aventurière !
Fort Bavard : Comment s’est déroulé le tournage de l’émission ?
Aurélie Vaneck : Plantée dans mes baskets aquatiques et mon petit short marine, à l’entrée du fort Boyard, j’étais fière ! Frigorifiée, mais fière !
Ma première épreuve à mis tout le monde d’accord : le glamour incontesté de mon allure d’aventurière en avait pris un coup ! Pour le reste… je vous laisse découvrir !
Fort Bavard : Quelle épreuve avez-vous dû affronter
Aurélie Vaneck : La lutte dans la boue !
Fort Bavard : Vous avez participé également à l’épreuve du « rocket-man » qui s’est transformée pour l’occasion en « rocket-girl ». Vos coéquipiers vous-ont-ils propulsé suffisamment haut pour que vous remportiez l’épreuve ?
Aurélie Vaneck : C’était… déroutant ! Je crois que mes coéquipiers m’ont propulsée de travers la première fois, j’ai fait quelques loopings, et puis… J’ai surtout réussi l’exploit de ne pas vomir mon petit déjeuner sur les casquettes des techniciens…
Fort Bavard : Après la vigie la dernière fois, vous rencontrez cette fois-ci le Père Fouras par téléphone interposé. Comment s’est déroulée votre rencontre avec les blattes ?
Aurélie Vaneck : Comment vous dire ? Des petites bêtes qui s’agrippent à vos cheveux, galopent le long de votre colonne vertébrale, pour finir dans votre caleçon, bon… elles ont beau être inoffensives… Je suis bien incapable de vous citer l’énigme du Père Fouras, entre des mouches et des blattes, j’avais d’autres priorités !
Fort Bavard : Décidément vous héritez souvent des épreuves avec des bestioles puisque, sous le Brancard, vous deviez ramasser tout ce qui tombait de votre coéquipier pour trouver les numéros et remporter l’indice. Comment s’est passée cette rencontre avec les araignées et scorpions ?
Aurélie Vaneck : Les araignées sont mes amies, les araignées sont mes amies, les araignées sont mes amies…
Fort Bavard : Comment s’est passé votre passage au Conseil chez les Maîtres des Ténèbres ?
Aurélie Vaneck : Pour résumer, je devais retenir une suite de bille de couleurs puis la reproduire. Moi qui ai une mémoire visuelle assez efficace, j’ai opté, dans l’urgence, pour l’usage de la mémoire auditive : je me répétais les combinaisons de couleurs en espérant les retenir…
Bref, ce fut un fiasco ! Il faut dire qu’à ce stade du tournage, je commençais à fatiguer, sous la pression, mon cerveau s’est mis en mode « veille » !
Fort Bavard : Vous vous retrouvez alors devant la Salle du Trésor, comment ça s’est passé ?
Aurélie Vaneck : Vite ! Ca s’est passé très vite ! On a du sacrifier Maud pour avoir un indice supplémentaire qui nous a permis de trouver le mot de la fin. Ensuite on a ramassé tant qu’on a pu !
Fort Bavard : Une fois que l’aventure s’achève, que ressent-on ?
Aurélie Vaneck : De la fierté ! Nous étions là pour récolter des fonds pour un programme éducatif autour de la sauvegarde des milieux marins, nous sommes fiers d’avoir pu contribuer à ce beau projet ! Même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan…
Fort Bavard : Avez-vous une réclamation à faire à la production ?
Aurélie Vaneck : Mettez du shampoing et du démêlant dans les douches, par pitié ! La boue, ça colle !
Fort Bavard : Partante pour une nouvelle aventure boyardesque en 2012 ?
Aurélie Vaneck : Avec grand plaisir ! Je relèverai le défi pour « Maryse pour la vie » (pour en savoir plus, cliquez ici !), une association qui travaille sur le don d’organes et le confort hospitalier des patients en attente de greffe. Une belle association dont je suis l’heureuse marraine.
Fort Bavard : Aurélie Vaneck vous êtes connue bien sûr comme étant « Ninon » dans la série Plus Belle la Vie diffusée chaque soir en semaine sur France 3, mais vous faites également du théâtre. Quels sont vos projets pour cet été et pour la rentrée 2011 ?
Aurélie Vaneck : Je reprends Ricky Pompon au théâtre Chaillot à Paris du 3 au 12 novembre. C’est une pièce pour un public jeune (5 à 10 ans) que nous avons jouée en tournée cet hiver, un voyage haut en couleurs dans la nuit d’une fête foraine…
Propos recueillis par Aurélien LECACHEUR. Merci à Aurélie Vaneck et J. Martin pour leur gentillesse et leur disponibilité.
Photos : © France Télévisions / Gilles SCARELLA