Et La Boule s’échoua sur le Fort...
Publié le lundi 1er août 2011 (publié antérieurement le 2 juillet 2009) par Règles du jeu depuis 1990.
, , dans la rubriqueAdieu les anonymes, bonjour les célébrités ! Pour cette saison 1994, le Fort accueille exclusivement des personnalités et La Boule, un vieux marin ronchon, accoste sur le Fort et reprend les attributions de Sumo, parti vers d’autres horizons... De son côté, Cendrine Dominguez retrouve Patrice Laffont pour sa deuxième saison consécutive et s’affirme dans son rôle de coach des candidats.
De l’année 1994 nous pouvons retenir bien des événements majeurs en France et dans le monde : les 50 ans du débarquement en Normandie, l’inauguration du Tunnel sous la Manche, le génocide au Rwanda...
Mais s’il est bien un fait dont nous ne pouvons pas passer à côté, il s’agit bel et bien du naufrage de celui qui allait être un nouveau personnage sur le Fort : La Boule. Mais qu’a-t-il bien pu se passer dans la tête de cet homme pour s’échouer avec radeau de fortune à des kilomètres des côtes charentaises ? Qu’allait-on faire de cet individu à l’apparence atypique ?
Regard mesquin, grosse penche contenue sous un débardeur bleu marine, tête rondouillarde au crâne rasé rappelant un certain Monsieur Propre...
Ainsi s’ouvrait la 5e saison de Fort Boyard que beaucoup considèrent comme la meilleure de toutes les saisons à ce jour : mécanique du jeu bien huilée, présentation de l’émission frôlant la perfection, un Fort très vivant avec la présence de nombreux personnages, des épreuves et aventures captivantes, des équipes dynamiques et variées et un suspense quasi omniprésent.
Retour en détails sur ce cru qui a marqué les esprits !
Les règles du jeu
En 1994 le jeu est diffusé le samedi et sponsorisé par les magasins Intersport : il s’agit très certainement du meilleur sponsor à ce jour, car étant traits proche de l’esprit du Fort. Par ailleurs, le jingle d’ouverture annonce une devise qui aurait pu être la véritable devise de l’émission : « chacun a le droit d’être plus fort ».
Le programme commence véritablement ensuite : pour chacune des 10 émissions de cette saison, c’est le Père Fouras qui du haut de la vigie présente brièvement les candidats au moyen de petites anecdotes. Le générique est pratiquement semblable à celui de 1993 : logo doré avec les deux barres bleues en haut et en bas et la très célèbre musique de Paul Koulak. Seule la police d’écriture change : les caractères sont droits et non plus en italique comme lors de l’année précédente. En fait, la principale nouveauté de ce générique est que l’on peut y voir en gros plan chacun des six candidats à bord du bateau les emmenant jusqu’au Fort ainsi que leurs noms indiqués en bas de l’écran.
Vient ensuite pour chaque émission une saynète souvent très comique entre Patrice et des membres de la population du Fort.
Lors de la toute première émission de la saison (avec les animateurs), Patrice est seule perchée au sommet de la fontaine à boyards et en profite pour remercier les téléspectateurs pour leur fidélité, les candidats, la population du Fort...
Les règles du jeu de cette saison ne changent guère par rapport aux années précédentes : les candidats - qui sont désormais presque exclusivement des célébrités (nouveauté 1994) - ont 75 minutes pour avoir d’abord 7 clés puis récolter des indices qui mis bout à bout donneront un mot code pour la Salle du Trésor. Les prisonniers sont envoyés à la geôle et pourront être éventuellement libérés par le jeu de hasard concocté par Monsieur Ratman. Si les 7 clés ne sont pas récoltées au bout d’un certain temps, un candidat peut se retrouver à l’oubliette.
- Les épreuves (la quête des 7 clés) – chrono de 75 minutes
Pour la plupart des émissions, la présentation des candidats par Cendrine Dominguez se fait sur le rond central qui fait son apparition cette année-là. Une exception toutefois pour l’équipe de Nina Morato où la présentation se fait devant la Salle du Trésor.
Le but ultime des candidats est d’accéder à la Salle du Trésor et de s’emparer d’un butin généreux pour l’association. Cependant, pour y entrer, les candidats doivent en déverrouiller la porte, celle-ci présentant 7 serrures. 7 clés sont donc nécessaires pour l’aboutissement de cette aventure, aucun autre chemin ne menant à ce lieu sacré.
Pour pouvoir récolter ces clés, les six candidats devront affronter des épreuves intellectuelles, physiques, de force, de logique, d’endurance, d’agilité...
Le coup de gong, marquant le début de l’aventure de 75 minutes est donné par La Boule, après une rapide présentation des candidats, à côté de l’entrée principale du Fort dans la cour intérieure ou sur la passerelle du premier étage. Le candidat nommé « intellectuel » doit alors se rendre dans la vigie et répondre à une énigme du Père Fouras et donner à l’équipe le « plan du Fort » indiquant le parcours qu’ils devront suivre.
Pour cette première épreuve, comme pour les autres fois où l’intellectuel sera sollicité pour répondre à un problème de logique concocté par le vieux sage, si le candidat répond juste avant la fin du sablier, l’équipe remporte la clé. Dans le cas contraire, le Père Fouras jette la clé à la mer et un candidat, le « plongeur », devra sauter et nager dans l’Atlantique pour la récupérer et rejoindre ses coéquipiers après être remonté dans la forteresse grâce à un grand filet à escalader.
Pour le reste de l’équipe, chaque épreuve est également chronométrée par une clepsydre ; si des candidats non vigilants ne ressortent pas à temps des cellules, ils sont enfermés sur place puis emmenés en prison par La Boule dans son antre, et l’équipe doit continuer l’aventure avec un effectif amoindris. Le candidat pourra être libéré à la fin de cette partie.
- L’oubliette (moins de 7 clés récoltées) :
Après une quinzaine d’épreuves et arrivé à moins de 20 minutes du chronomètre général, si les 7 clés n’ont pas encore été récoltées, l’équipe devra sacrifier un candidat pour récupérer les clés manquantes en allant aux oubliettes. Celui-ci restera alors enfermer jusqu’à la fin de l’émission.
Les oubliettes du Fort se situent au carrelet, non loin de la plateforme d’où se jettent les candidats pour récupérer la clé à la mer. L’ouverture de l’oubliette étant très étroite, c’est généralement une femme que l’on y envoie. Ce sont les hommes de l’équipe qui ouvre l’oubliette qui est fermée par une grosse pierre. Pour ce faire, ils utilisent une barre de fer accrochée de part et d’autre de la pierre. Une fois que le candidat sacrifié est passé dans l’oubliette et a donné la ou les clés manquantes à son équipe, les hommes referment l’oubliette.
- Ratman (la libération des prisonniers) – reste du chrono
Pour libérer les candidats faits prisonniers durant les épreuves, l’équipe se rend à la prison, au rez-de-chaussée du Fort, après l’ouverture des portes par La Boule. Là, le personnage de Ratman gère un jeu de hasard scellant irrémédiablement le sort de chaque prisonnier : un rat est placé dans un petit labyrinthe de bois et la sortie qu’il prendra indiquera la suite de l’aventure. L’animateur demande alors au candidat prisonnier de choisir la couleur du rat (noir ou blanc) et la couleur de la sortie (rouge ou noire). Si le rat prend la sortie dont la couleur a été choisie par le candidat, celui-ci est libérer. Dans le cas contraire, il reste en prison jusqu’à la fin de l’émission.
- Les aventures (la quête des indices) – reste du chrono
Une fois la grille déverrouillée, un nouveau défi de taille est à relever : pour ouvrir la Fontaine à boyards contenant plus d’un million de pièces d’or, l’équipe doit venir à bout d’une série d’épreuves, dans le reste du temps imparti, avec au programme des jeux aériens, nautiques, éprouvants, inquiétants ou uniques, les confronter à leurs peurs ou phobies, à divers animaux peuplant le vieux fort, dans un temps limité pour rapporter une cartouche-indice.
Les énigmes du Père Fouras sont également présentent dans cette deuxième partie de l’aventure. Les différentes définitions de l’énigme permettent à l’intellectuel, en les recoupant, de trouver un nouvel indice.
Chaque cartouche renferme un indice qui, mis bout à bout avec d’autres, leur permettra d’en déduire le mot code du jour pour l’ultime partie du jeu. Chaque cartouche est ouverte après chaque aventure réussie, ce qui permet aux candidats de réfléchir au mot code tout en continuant leur progression, et de juger s’il est préférable de continuer d’amasser des indices ou d’aller directement à la Salle du Trésor.
- La Salle du Trésor (la récolte du trésor) – 3 minutes
Vers la fin du chronomètre général, ou si elle l’a décidée, l’équipe se rend devant la Salle du trésor. Si un doute subsiste sur le mot code, des candidats peuvent se sacrifier ; ils plongent alors leur main dans une tête de tigre métallique afin d’en récupérer un indice supplémentaire mais ils resteront alors enchaîner à cette tête et ne pourront entrer dans la Salle.
Les candidats sonnent alors la cloche pour faire sortir les tigres puis rentre dans la Salle du Trésor une fois que la grille s’ouvre. Il ne leur reste plus qu’à écrire le mot code qu’ils pensent être le bon en se positionnant sur les lettres d’un grand alphabet géant ou en y positionnant des boulets.
Félindra tourne alors une tête de tigre, sur ordre de l’animateur, pour enclencher le mécanisme ; si le mot-code est correct, une pluie de boyards se déverse dans la Fontaine et les candidats doivent effectuer le maximum d’aller-retour pour amasser le plus d’argent. Si le mot code inscrit est faux, ils doivent ressortir par la grille. Pendant l’attente de la réponse finale, lorsque les candidats sont sur l’alphabet géant, de brèves images de l’association défendue rappellent l’enjeu de cette chasse au trésor au milieu des mers.
La pesée sur le proscenium permet enfin aux valeureux aventuriers de savoir combien ils ont gagné. Si l’équipe a échoué, l’association remporte tout de même une somme de 10 000 francs (soit environ 1 525 €).
L’animatrice raccompagnant l’équipe au bateau, l’émission se termine comme d’habitude par la célèbre pensée du jour du Père Fouras tandis que le générique de fin offre de splendides images de la Charente-Maritime.
Les animateurs
Deuxième année de service pour le duo Laffont-Dominguez à la tête de l’animation de Fort Boyard.
Patrice Laffont : On retrouve bien évidemment cette année-là Patrice Laffont, en place depuis cinq ans, dans le rôle de Maître du fort. Son costume est exactement le même que celui de 1993 : un gilet en cuir par dessus une chemise couleur blanc cassé ainsi qu’un pantalon en velours marron. Sa qualité de présentation est de nouveau remarquable : à la fois juste et sérieux, parfois un peu plus autoritaire envers les candidats. On le voit souvent entre deux épreuves durant la course d’un point à un autre pour présenter l’épreuve qui attend un ou une candidate.
Cendrine Dominguez : Après une saison 1993 très convaincante, Cendrine Dominguez entame sa deuxième saison sur le fort et doit confirmer son rôle auprès des candidats ce qu’elle fait sans difficulté : celui de coach de l’équipe. Et d’ailleurs, 1994 est sûrement avec 1995 l’année où Cendrine aura le mieux présenté l’émission : dynamique avec sa nouvelle coupe de cheveux à la garçonne, proche des candidats et sachant aussi dramatiser la situation lorsqu’il le fallait. Au fil des saisons, ce dynamisme et ce côté aventure qu’elle avait se feront de moins en moins ressentir, jusqu’à la calamiteuse saison 2002 où elle se désintéresse du principe même de l’émission et n’hésite pas à participer aux parties de rigolade des candidats. Sa tenue est signée d’un grand nom de la mode : Inès de la Fressange. Bien que très simpliste (un bermuda en jean beige très court, tee-shirt bleu marine et des chaussures de randonnée), c’est un look purement aventureux et parfaitement dans l’esprit du fort !
Les personnages
La population du Fort n’a jamais été aussi vivante que cette année-là avec 1995 bien sûr. Les personnages sont nombreux, variés et sont régulièrement mis en scène dans de nombreuses saynètes avec Patrice. On retrouve bien entendu les habitués : le Père Fouras, Passe-Partout, Passe-temps, l’Homme fort, la Lutteuse, Ratman, Ariane, le Magicien. Sans oublier le Vendeur d’indices, le Professeur désagrégé et le Cuisinier.
Le Père Fouras (depuis 1990) : On ne le présente plus, il est interprété par Yann Le Gac depuis 1991. 1994 est la meilleure année d’interprétation : Yann donne au Père-Fouras une voix de vieillard fluide et parfaitement compréhensible. Son style s’affirme enfin et s’inscrit dans le prolongement de 1993 (entre sérieux, humour et philosophie). Son rôle est d’abord de délivrer le plan du fort afin de guider Patrice dans les différentes épreuves (c’est la dernière année où l’on pourra voir ce fameux plan) puis de délivrer une clé au milieu de la partie épreuve et un indice au début des aventures.
Passe-Partout (depuis 1990) : Passe-Partout alias André Bouchet guide les candidats et Cendrine dans les dédales du Fort. 1994 est l’une des dernières années où on l’entendra parler régulièrement. Notamment lors de ses fameux « pas de problème mon p’tit gars » lancé à Patrice. Il travaille à la RATP au guichet quand il n’est pas sur le Fort.
Passe-Temps (depuis 1990) : De son vrai nom Alain Prévost, il régule le temps accordé lorsqu’un candidat répond à une énigme du Père Fouras. Il est aujourd’hui à la tête d’un hôtel près de Fouras.
À noter que cette année-là (comme en 1993 d’ailleurs), nos deux compagnons sont habillés d’un polo à rayures blanches et noires et d’un pantalon bleu marine. Ces costumes seront remplacés l’année suivante.
L’Homme-Fort/Lutteur (depuis 1990) : Ce personnage assure trois épreuves cette année-là : la Poutre, le tendu Bras de fer ainsi qu’une des nouvelles épreuves de 1994 : le Cabestan. Après une apparition en 1990, Franck Forestier revient au Fort pour cette 5e saison.
La Lutteuse, également appelée « Péné Gadoue » (depuis 1990) : C’est toujours avec un immense plaisir que l’on retrouve Françoise Ringeval après une saison d’absence pour congé maternité. Pour la Lutte dans la boue la Belle troque son célèbre et sexy body-string à rayures contre un cycliste noir et un marcel bleu. Tout aussi efficace puisque cela vaut encore cette année-là de spectaculaires combats ! La lutteuse intervient également dans l’épreuve de la Poutre. 1994 sera la dernière saison de Françoise Ringeval en tant que Lutteuse, elle sera remplacée par Sabrina François en 1995 puis plus tard par Héloïse Brunet, dernière Lutteuse en date.
Le Magicien/Manipulateur (depuis 1990) : Gilles Arthur laisse sa place le temps d’une saison à Allias (il est occupé par l’émission Attention Magie sur France 3). On retrouve le Magicien dans les célèbres épreuves du Bonneteau et du Vol de clé.
Félindra (depuis 1991) : s’occupe des tigres siégeant dans la Salle du Trésor. A la fin de l’émission, elle tourne la tête de tigre pour délivrer le trésor. Elle est jouée par Monique Angeon.
Ariane (depuis 1991) : Avec sa plastique de rêve, Ariane attend patiemment un candidat tout au fond du labyrinthe obscur. L’indice est inscrit quelque part sur son corps dénudé que le candidat doit lire. Après un casting, c’est Géraldine Boyard qui assure ce rôle à sa grande surprise, elle qui ne pensait pas que son nom la prédestinait pour ce genre d’émission.
Le Vendeur d’indices (depuis 1991) : Dernière année d’existence pour celui qui attend les candidates au bout d’un long parcours semé d’embûches à travers les dédales du fort. En 1994 il est interprété par Ange Belange qui assure également deux autres rôles au sein du fort : le Professeur désagrégé et le Cuisinier pour l’épreuve de la Réserve (sorte de chamboule-tout). Le Vendeur d’indices est un personnage très mystérieux, il vit dans sa cellule, sombre, ou sont disposés quelques vieux livres sur une étagère en bois. Son costume est lui aussi des plus mystérieux...
Ratman (depuis 1992) : permet la libération des candidats grâce à un jeu de hasard avec un rat. Il est joué par Guy Demazure, animalier de l’émission.
Le Professeur fou/désagrégé (depuis 1992) : Également interprété par Ange Belange, il assure l’épreuve du Calcul à la suite. Il est habillé d’un costume noir, d’un nœud papillon avec des cheveux décoiffés. C’est bien sûr l’image type du professeur un peu décalé.
Le Cuisinier (depuis 1993) : Il a pour mission de repousser les projectiles du candidat grâce à ses poêles ; Ange Belange joue le rôle du Cuisinier dans l’épreuve de la Réserve.
N’oublions pas celui que Patrice définira au fil des émissions comme « un vieux marin ronchon, avec un très mauvais caractère... ».
La Boule (nouveau personnage) : Ce marin échoué sur son radeau aperçoit le Fort via sa longue-vue (accessoire culte en 1994). C’est donc tout naturellement qu’il se dirige vers le fort avec son vieux radeau. Que va-t-on faire de cette silhouette imposante ?? Cela tombe bien : Raymond Khamvene alias Sumo est parti du Fort après deux saisons passées laissant sa place vacante. Celui que l’on va appeler La Boule en référence aux boules de pétanque qu’il vend le remplace donc et aura pour mission de sonner le début du jeu au moyen d’un coup de gong. Qui plus est c’est lui qui aura la lourde mission de réceptionner les éventuels prisonniers pour les conduire à la geôle qu’il surveillera ! On pourra également l’apercevoir dans l’épreuve de la Cagoule ou il attache une candidate à un poteau. La Boule c’est avant tout Yves Marchesseau de son vrai nom, il habite à Verneuil en Charente-Maritime ou il a ouvert un musée dédié au Ricard !
Dans les émissions de cette 5e saison, on le voit souvent en train de scier ou couper du bois avec un couteau.
Les nouvelles épreuves
L’année 1994 offre aux candidats cinq nouvelles épreuves ; quatre anciennes, quant à elles, disparaissent (les Engrenages (1991), le Sable (1990), les Temps modernes (1990), le Tir à l’arc (1991), le Tirer de corde (1992) et Topkapi (1990)) :
Le Bizutage (cellule 205), en remplacement du Tir à l’arc : Cette épreuve nécessite un couple (de préférence un homme et une femme). La clé est située dans l’une des dizaines de boîtes installées au plafond de la cellule. Chaque boîte est fermée par une encoche de couleur blanche. Ainsi pour ouvrir ces boîtes, l’un des deux candidats entrés dans la pièce doit monter sur les épaules de l’autre pour saisir le bâton (qui a la forme d’une baguette magique, manche noir et bout blanc) qui permettra d’actionner ces encoches. Cependant, l’ouverture des boîtes réserve bien des surprises à nos candidats qui se verront recevoir farine, œufs, sirops de menthe, de grenadine, terre et autres réjouissances...
Le Cabestan (cellule 108), en remplacement du Tirer de corde : Variante du Tirer de corde. Un candidat plutôt costaud défie l’Homme fort du fort. Deux longs bras sont attachés à un socle fixe au centre de la cellule. Les deux bras forment un angle de 180 ° entre eux. L’Homme fort et le candidat se positionnent devant leurs bras respectifs et doivent pousser le plus fort possible. En effet sur le sol sont indiqués des chiffres allant de un à cinq. Pour libérer la clé, le candidat doit réussir à pousser et avancer jusqu’au numéro cinq et donc à faire reculer l’Homme fort de plus en plus loin. Mais l’Homme fort fera de même de son côté...
La Machine infernale (cellule 220), en remplacement des Engrenages : La clé se trouve ici prisonnière dans une boule que le candidat va devoir faire avancer tout au long d’un parcours semé d’embûches qui constitue la machine infernale. Pour cela notre aventurier dispose de toute une série de boutons et volants devant lui qu’il va devoir actionner pour faire progresser la boule jusqu’à lui.
Les Palets (cellule 107), en remplacement des Temps modernes : Il s’agit ici d’une épreuve d’adresse : la clé est contenue dans un palet placé tout au bout d’une piste à la forme sinueuse. Peu avant son extrémité se trouve une trappe. Pour pousser cette clé vers la trappe, le candidat doit faire glisser des palets qu’il a à sa disposition en essayant de les faire tamponner avec le palet contenant la clé. Cependant, il faut faire très attention à ne pas laisser trop de palets devant la clé sous peine de créer un bouchon et voir réduire les chances de faire tomber la clé dans la trappe...
Les Revenants (cellule 103), en remplacement de Topkapi : La cellule est plongée dans l’obscurité la plus totale, mais éclairée en lumière noire. C’est dans une ambiance de manoir hanté que le candidat entre dans la pièce : cris terrifiants, toiles d’araignées... La clé est placée en hauteur tout au bout d’une poutre très instable. Le candidat doit avancer le long de cette poutre, mais plusieurs obstacles se dressent sur son chemin : hache tranchante qui se balance, scie circulaire aux dents pointues et cerise sur le gâteau : un fantôme en bas de la poutre pour le déstabiliser. Lorsqu’il récupère la clé, il doit refaire le chemin en sens inverse et retraverser la poutre. Si chute il y a, il recommence tout depuis le début.
Les nouvelles aventures
En complément de ces nouvelles épreuves, trois nouvelles aventures s’installent sur le Fort, et trois s’en vont (la Chaîne (1993), le Fondeur de lettres (1992) et les Lettres déformables (1992)). Voici les nouvelles façons d’obtenir un indice.
L’Échelle spéléo (cour intérieure) : Dans la cour du fort, une échelle est dressée à la verticale jusqu’à hauteur du 2e étage environ. L’indice se situe tout en haut de cette échelle qui a la particularité d’être très étroite (un peu plus que la largeur d’un pied) et très légère (elle bouge beaucoup en présence de vent). Avant l’ascension de l’échelle, l’équipe doit faire une pyramide humaine pour hisser le candidat désigné au bas de l’échelle.
La Fusée (terrasse) : Cette aventure située sur la terrasse du fort requiert énormément de concentration et de calme (ce qui peut être délicat après les émotions et les efforts donnés pendant les épreuves). L’indice est prisonnier dans une fusée susceptible de décoller à tout moment, mais dont le rôle du candidat va être de la désamorcer. Pour cela il lui faut retirer trois gros cylindres avec des poignées. Cependant, les poignées que l’aventurier doit saisir sont encerclées par deux tiges métalliques et à aucun moment lors de la remontée de ces cylindres il ne doit faire toucher ces poignées avec les tiges. Auquel cas il reçoit de la fumée dans le visage accompagné d’un sifflement strident. Si plus de trois chocs il y a, la fusée s’envole dans un vacarme épouvantable et l’indice disparaît !
Le Rampeur (cellule 217) : L’entrée dans la cellule se fait par une trappe percée à travers la porte. En effet le candidat désigné pour cette aventure va devoir ramper dans un tunnel grillagé très exigu à l’intérieur duquel grouille plus d’une centaine de rats. Dans sa progression des petits portiques bloquent son avancée et il doit alors dénouer une corde pour les ouvrir. L’indice est situé à l’issue de ce parcours peu agréable.
Les équipes
Pour la deuxième année consécutive, des célébrités s’invitent sur le Fort. Comme pour 1993 les équipes sont composées de personnalités de la chanson, du sport... et aussi de personnes inconnues qui jouent toutes ensemble pour une oeuvre caritative. Pour certaines équipes on peut rencontrer une équité : trois célébrités pour trois inconnus, dans d’autres une célébrité joue avec des inconnus et on trouve aussi des équipes composées exclusivement de célébrités.
Les équipes de l’année 1994 sont en tout cas très équilibrées du point de vue des profils de chaque candidat. On trouve des équipes où le nombre de femmes prédomine et d’autres 100 % masculines.
D’un point de vue général, les concurrents de cette année-là sont tous particulièrement motivés, agréables et ayant le sens de l’humour. Certains manifestent un caractère parfois agressif (cf. Bruno Saby et Jeanne Fostin dans les Serpents) dû à leur phobie. On souligne la belle performance de l’équipe d’Indra (meilleur gain de la saison).
On notera une équipe perdante (Eric Bosio) avec le record de quatre prisonniers ce qui n’a jamais été dépassé dans l’histoire du jeu. Ceci rend cette émission comme étant la plus captivante de la saison du fait du caractère dramatique et la plus captivante de toute l’histoire de la version française.
Voici la liste des équipes de cette saison (notez que les émissions n’étaient pas diffusées dans l’ordre de leur tournage, comme aujourd’hui) :
Émission n°1 du samedi 2 juillet 1994 (spéciale animateurs) :
- Patrick Chêne, journaliste
- Sonia Dubois, journaliste et actrice
- Gérard Holtz (capitaine), journaliste sportif
- Pascal Légitimus, acteur et réalisateur
- Christian Morin, animateur et acteur
- Nathalie Simon, animatrice et championne de planche à voile en 1986
- Association défendue : « Sol en Si »
- Gain : 56 520 Francs (soit environ 8 616 euros)
On retrouve Gérard Holtz (3e participation), Nathalie Simon, Christian Morin, Pascal Légitimus, Patrick Chêne et Sonia Dubois. On notera pour cette équipe un des meilleurs cris de guerre : « On est les plus forts, pour prendre les pièces d’or. On va résoudre l’énigme, pour l’association. Et pour finir la rime : merci Patrice Laffont ! Et pour nous mettre à l’aise... Cendrine Dominguez ». Sonia Dubois assurera le rôle d’intellectuelle pendant toute la durée de l’émission et l’on aura l’occasion de suivre un dialogue savoureux entre la candidate et le Père Fouras.
Gérard Holtz sera marqué à vie au cours de l’épreuve de la Tête dans le bocal : en tirant les deux poignées de toutes ses forces, l’animateur glisse et se fracasse la joue contre le sol. Cela lui laissera le visage bouffi et une belle cicatrice.
L’ensemble des candidats s’investit bien au cours des épreuves même si Nathalie Simon est faite prisonnière dans l’épreuve du Mur glissant pour ne pas être sortie plus tôt de la cellule.
Émission n°2 du samedi 9 juillet 1994 (Spéciale Zouk Machine) :
- Eric Druart, contrôleur de gestion
- Jeanne Boisdur-Fostin, chanteuse
- Cédric Leballois, enseignant
- Nathalie Leballois, étudiante
- Christiane Obydol, chanteuse
- Dominique Zorobabel (capitaine), chanteuse
- Association défendue : « S.O.S. Drogue »
- Gain : 136 610 Francs (soit environ 20 826 euros)
Le groupe des Zouk Machine est un trio composé de trois femmes délicieuses : Dominique Zorobabel, Jeanne Fostin et Christiane Obidol. On retient d’elles le fameux « Maldon », tube de l’été 1990. Pour compléter l’équipe trois candidats inconnus : Éric Druart, Nathalie et Cedric Leballois. Cette émission est évidemment placée sous une ambiance très zouk et créole. Patrice raconte même pendant l’émission, entre deux épreuves, qu’un de ses rêves est de pouvoir danser le zouk ! Les débuts de l’équipe sont délicats : 2 clés difficilement attrapées. C’est Dominique Zorobabel qui relance la dynamique grâce à l’énigme du Père Fouras, s’ensuit alors « une série de clés » comme le dit Cendrine. Les aventures se passent bien, mais un moment particulièrement tendu arrive au moment de l’aventure des Serpents : Jeanne Fostin désignée par Patrice refuse catégoriquement d’y entrer, et ce, malgré le réconfort de Cendrine. C’est donc Nathalie Leballois qui prend sa place. Jeanne se rattrapera brillamment cependant juste après avec le Vendeur d’indices. Au final, l’équipe trouve le mot code sans aucune difficulté et récolte dans un éclat de joie le deuxième plus gros gain de la saison. À noter que l’ambiance, zouk et créole de l’équipe en fait certainement l’émission la plus agréable à regarder de cette année-là.
Émission n°3 du samedi 16 juillet 1994 :
- Sophie Moniotte, patineuse (danse)
- William Motti, décathlonien
- Stéphane Ostrowski (capitaine), basketteur
- Jean-Camille Dyac, athlète
- Christophe Pinna, karatéka
- Nathalie Saioni, étudiante
- Association défendue : « Fondation pour l’Avenir de la Recherche Médicale Appliquée (F.A.R.M.A.) »
- Gain : 48 930 Francs (soit environ 7 459 euros)
Les premiers sportifs confirmés débarquent enfin sur le fort avec le basketteur Stéphane Ostrowski. On note la participation de Nathalie Saionni, étudiante. On remarque dès le début qu’il s’agit d’une équipe où les concurrents ont tous des tailles différentes ce qui peut être un avantage. La première clé est obtenue facilement ce qui laisse penser à un bon parcours. La 2e clé est une autre histoire et il fallut plusieurs épreuves aux candidats pour la décrocher. Lors de la lutte dans la boue, Patrice espère que Nathalie puisse « débloquer la situation et gagner », ce qu’elle fait face à Pénelope Gadoue ! Les autres clés sont obtenues aisément par l’équipe qui gagne de la confiance. Plusieurs aventures sont tentées par les candidats, mais avec un succés mitigé : seuls 2 indices sont récupérés. Pourtant, un seul sacrifice est nécessaire pour les candidats qui trouvent le mot code sans difficulté. L’organisation dans la salle du trésor n’est toutefois pas des plus excellentes et la somme qui est récoltée est très moyenne en comparaison avec le parcours effectué.
Émission n°4 du samedi 23 juillet 1994 :
- Eléonore de Bizemont, hôtesse de l’air
- Natacha Caron, hôtesse de l’air
- Virginie Chevalier, photographe
- Gaëtan Dedonder, chargé de communication
- Philippe Lavil (capitaine), chanteur
- Karine Loopuyt, sophrologue
- Association défendue : « Enfants soleil »
- Gain : 48 930 Francs (soit environ 14 234 euros)
Le chanteur Philippe Lavil est entouré de 5 candidats inconnus, dont 4 femmes : Gaëtan Dedonder, Eléonore de Bisemont, Karine Loopuyt, Natacha Caron et Virginie Chevalier. Si les débuts de l’équipe dans les épreuves sont prometteurs, la suite est plus corsée. La première grosse défaite de l’équipe est visible notamment lors d’un combat acharné entre Karine Loopuyt et Pénélope Gadoue. C’est Natacha Caron qui remet en route l’équipe grâce au Père Fouras (celle-ci voudra une bise de la part du sage qui refusera...). Après 3 aventures remportées, l’équipe trouvera le mot code et s’en suivra avec une très belle somme !
Émission n°5 du samedi 30 juillet 1994 :
- Pierre Biondi, étudiant
- Julien Fournier, étudiant
- Bonnaventure Gacon, étudiant
- Dimitri Jourde, étudiant
- Marie-Anne Michel, étudiant
- Nina Morato (capitaine), chanteuse
- Association défendue : « Clown sans frontière »
- Gain : 65 540 Francs (soit environ 9 991 euros)
Comme pour l’équipe précédente, une chanteuse (Nina Morato habillée d’une sorte de béret bleu) est entourée de 5 personnes issues du milieu du cirque. En effet après l’émission zouk-créole du 9 juillet, cette émission a pour thématique le cirque. Par ailleurs, un hommage est rendu à Armand Gruss au début de l’émission, décédé peu avant le tournage de l’émission. Signalons que la durée de l’émission sera même écourtée en raison d’une soirée hommage rendue à l’homme disparu. Ainsi, Patrice offre d’entrée de jeu 2 clés à l’équipe pour ne pas les désavantager : il leur reste donc 5 clés à décrocher. En raison d’une moyenne d’âge très jeune de l’équipe (la plupart sont encore étudiants), l’émission est trépas folklorique et Patrice et Cendrine n’hesitent pas à prendre part aux acrobaties des candidats durant l’émission pour qui « Fort Boyard doit être une vraie cour de récréation » selon Patrice. Un des moments particuliers de l’émission est le Saut à l’élastique accompli par Nina Morato. Particulièrement nerveuse et angoissée, elle crie et s’agite avant son saut. Le gain final sera bon, mais compte tenu des qualités physiques des candidats on pouvait espérer mieux.
Émission n°6 du samedi 6 août 1994 :
- Eric Bosio (capitaine), pilote d’exploits
- Philippe Collet, sauteur à la perche
- Carol Exbrayat, professeur
- Florence Masnada, skieuse
- Rachel Millet, étudiante
- Bruno Saby, pilote de rallye
- Association défendue : « Arc-en-ciel »
- Gain (équipe perdante) : 10 000 Francs (soit environ 1 524 euros)
Il s’agit d’une équipe équilibrée : trois hommes pour trois femmes. Les candidats sont pour la plupart des sportifs accomplis, on y trouve le pilote de rallye Bruno Saby, Éric Bosiot, la spécialiste de descentes à ski Florence Masnada, la championne de bodybuilding Carol Exbrayat, le sauteur à la perche Philippe Colet et la jeune étudiante Rachel Millet. Cette équipe reste célèbre dans les mémoires de tous pour avoir réussi « l’exploit » d’avoir quatre prisonniers au cours des épreuves, très souvent en raison de maladresses ou de fautes d’inattention. Rachel Millet aura joué pire qu’un rôle secondaire dans cette histoire : c’est la première prisonnière dans l’épreuve de l’Antre-filet et malheureusement pour elle elle ne sera pas libérée par Ratman. Cette première prisonnière intervient alors que l’équipe n’a pas encore de clé ce qui « n’est pas terrible » aux dires de Cendrine. Quelques instants plus tard, Carol s’exécute dans le mur glissant sans succès véritable. Malheureusement, ses coéquipiers ne s’attellent pas à regarder régulièrement la clepsydre et lorsqu’ils s’aperçoivent que le temps est écoulé il est trop tard... On ressent alors une baisse de motivation de l’équipe. Philippe Colet a droit à la « cellule Gérard Holtz » : tête dans le bocal. Cendrine insiste clairement sur le fait que si le candidat lâche les poignées, il sera inéluctablement fait prisonnier. L’épreuve ne remporte guère de succès auprès de l’équipier de Bruno Saby, une fois de plus la clepsydre n’est pas contrôlée par l’équipe. Philippe Colet doit ressortir dans la précipitation, la panique fait qu’il en oublie les poignées et les lâches pour tenter de ressortir. On notera alors une Cendrine Dominguez particulièrement agacée par la situation. Enfin, Bruno Saby échouera dans l’Anagramme ce qui fera un total de quatre personnes à libérer. La tension est palpable pendant les aventures et atteint son paroxysme devant la salle du trésor. L’équipe panique, ne trouve pas le bon mot code, et perd. Elle remporte tout de même un lot de consolation : 10 000 francs (1500 €) sont consentis par la chaîne pour récompenser les efforts vains de l’équipe.
Émission n°7 du samedi 13 août 1994 :
- Laurence Bensimon, nageuse
- Marie-Christine Casier, athlète
- Frédéric Delpla (capitaine), escrimeur
- Sophie Kamoun, nageuse
- Jean-Baptiste Mendy, boxeur
- Philippe Monneret, motard
- Association défendue : « Droit de cité »
- Gain : 97 200 Francs (soit environ 14 818 euros)
Une nouvelle fois égalité des sexes pour cette équipe de sportifs plus ou moins connus du public. Dans l’ensemble, l’équipe est parfois assez dissipée et manque de concentration. Marie-Christine Casier est la moins bonne candidate de l’équipe puisqu’elle aura raté toutes ses épreuves et sera faite prisonnière. De même que Laurence Bensimon dans les Boulets sur la planche faute d’inattention sur la clepsydre. On notera un candidat dans l’oubliette qui a priori n’était pas déstiné à y entrer (Jean-Baptiste Mendy). Par conséquent, le temps pour les aventures est minime et seuls deux indices sont réunis : des sacrifices s’imposent et il y en aura trois. En dépit de l’effectif diminué, la somme récoltée est tout à fait honorable.
Émission n°8 du samedi 20 août 1994 :
- Caroline Devergranne, publicitaire
- Dieudonné, auteur-comédien
- Tom Novembre (capitaine), comédien-musicien
- Olivier Sicard, fonctionnaire
- Myriam Souhait, pharmacienne
- Christophe Vogel, boulanger-patissier
- Association défendue : « Poil au cœur »
- Gain : 92 560 Francs (soit environ 14 110 euros)
C’est l’humoriste Dieudonnée et le chanteur Tom Novembre qui viennent se mesurer au fort en compagnie de quatre autres candidats inconnus : deux hommes et deux femmes. Il s’agit d’une équipe très complète capable a priori de faire face à des épreuves de force, mais aussi intellectuelles. La première clé est obtenue difficilement après plusieurs épreuves par Myriam Souhait face à Pénelope Gadoue. On notera la performance de Dieudonné qui réussira l’épreuve des Caisses piégées en un temps record (quelques secondes). L’équipe dispose d’un temps suffisant pour envisager plusieurs aventures, mais ne se montre pas des plus efficaces. Des sacrifices sont réalisés ce qui permet de trouver le bon mot code et de ramasser un très bon butin pour le Papotin, association représentée par l’équipe.
Émission n°9 du samedi 27 août 1994 (spéciale footballeurs) :
- Jean-Luc Ettori (capitaine), footballeur évoluant au poste de gardien de but
- Jean-Claude Lemoult, footballeur évoluant au poste de milieu de terrain
- Bixente Lizarazu, footballeur évoluant au poste de défenseur
- Eric Pecout, footballeur évoluant au poste d’attaquant
- Yannick Stopvra, footballeur évoluant au poste d’attaquant
- Thierry Tusseau, footballeur évoluant au poste de défenseur
- Association défendue : « L’UNICEF de l’Arc »
- Gain : 65 630 Francs (soit environ 10 005 euros)
Comme en 1993 avec les rugbymen, l’équipe est 100 % masculine. Cendrine Dominguez se trouve donc être la seule femme au milieu de tous ces hommes ce qui n’échappe pas à l’oeil moqueur de Patrice. Le parcours durant les épreuves se fait avec des hauts et des bas : parfois plusieurs clés sont attrapées successivement puis plus rien pendant un certain temps. Lors de cette émission, l’épreuve du Bizutage sera exceptionnellement jouée avec deux hommes. Thierry Tusseau sera fait prisonnier lors de la Corniche peu de temps avant la fin des épreuves. Après plusieurs aventures et quelques sacrifices, l’équipe pourtant solide ne conclut pas par un bilan extraordinaire. La somme finale est moyenne, d’autant plus que cette équipe jouait pour le compte de cinq associations et que la somme finale sera probablement divisée par cinq...
Émission n°10 du samedi 3 septembre 1994 :
- Delphine Albareil, chargé de communication
- Hervé Dubuisson, basketteur
- Serge Dupiré, comédien
- Pascal Halko, attaché de presse
- Indra (capitaine), chanteuse
- Marie-Pierre Leray, patineuse artistique
- Association défendue : « 7 à 97 ans »
- Gain : 138 750 Francs (soit environ 21 152 euros)
Pour la dernière émission de la saison, le Fort accueille la chanteuse Indra dont les mélodies sont un véritable succès en cette période ainsi que le basketteur Hervé Dubuisson. On y retrouve aussi le comédien Serge Dupire qui a officié dans Plus belle la vie. L’équipe joue pour l’association De 7 à 97 ans et s’investit au début de l’émission dans un cri de guerre très hip-hop. La Boule attire particulièrement l’attention de la chanteuse qui souhaite lui toucher les muscles, mais qui s’en trouvera déçue du résultat ! Le début des épreuves est difficile, mais c’est Delphine Albareil qui débloquera la situation avec la Cagoule. Les 7 clés seront au final obtenues très rapidement. Il restera à l’équipe beaucoup de temps pour les aventures, malheureusement la plupart de celles-ci sont ratées et l’équipe doit faire des sacrifices. Le mot code est trouvé et c’est grâce à une excellente organisation dans la salle du trésor que l’équipe obtient le meilleur gain de la saison (138 750 Francs soit 21 152 €)
Bilan de la saison :
Le générique de la dernière émission montre un plan sur la Boule en pleine mer, au large du fort, sur son radeau de fortune. Laissant croire qu’il quitte le fort, mais qu’il reviendra l’année prochaine...
La saison fut riche en couleur, en soleil (pas de pluie lors des dix émissions) et en boyards : la plupart des équipes ont obtenu un très bon score à l’exception de l’équipe Éric Bosio qui s’est complètement effondrée !
Cette saison est aussi l’occasion de s’apercevoir qu’il y a comme une sorte de temps mort entre les épreuves et les aventures. Le jeu perd du rythme, et pour y remédier il faudra y insérer une nouvelle séquence en 1995. Le Vendeur d’indices ainsi que Françoise Ringeval font définitivement leurs adieux au fort.
C’est la dernière année ou les tenues des candidats seront aussi colorées, avant les tenues affreuses de 1995...
Parmi les nouvelles épreuves, les Revenants ainsi que la Machine infernale n’auront pas duré très longtemps et seront remplacés dès l’année suivante. Ces deux épreuves sont trop simples a priori ou ne dégagent pas de suspense particulier.
La Fusée quant à elle, bien que dégageant un moment de stress intense, nuit considérablement à l’environnement du fort en raison du bruit qu’elle occasionne.
Le fort ferme ses portes, tout le monde s’en va et se dit comme d’habitude : « à l’année prochaine ! ».
Dans la presse en 1994
Pour lire des articles de presse de la saison 1994, cliquez ici !
Au fil des saisons
Saison précédente : 1993 et les premiers pas du duo Laffont-Dominguez
Saison suivante : 1995 et l’introduction des duels du Conseil
Ensemble des rétrospectives : Cliquez ici !
Photos : © France 2 / Jean Pimentel / Gilles Scarella / DR.
Les photos d’archives ne sont pas libres de droits et soumises à une autorisation de diffusion. Leur reproduction ou dénaturation est strictement interdite sans l’autorisation exprès de la chaîne ou de l’ayant droit.
Les captures appartiennent au Site.
Captures : © France 2 / Adventure Line Productions.
Merci à Bowox pour son aide / Mise en page et relectures de Guillaume.