« J’avais le sentiment d’être là complètement par hasard ! »
Publié le mardi 14 septembre 2010 par Interviews 2010.
dans la rubriqueÀ 43 ans, Marie a l’âme d’une championne. Sportive accomplie et grande athlète, professeur de flûte à bec dans la vie, on peut dire que ce détour charentais n’était pour elle, membre de l’équipe n°10 (Cuivre), qu’une formalité. Fort Boyard ? Elle n’avait jamais vraiment regardé ce programme avant cette année, autant dire qu’elle se lançait plutôt dans l’inconnu. Mais ce combat, elle ne voulait pas le faire seule et elle était décidée à se battre, non pas pour elle, mais pour défendre les couleurs de l’Association France Choroïdérémie. Rencontre avec cette candidate au grand cœur et pleine d’humour.
Fort Bavard : Pour commencer, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Marie : Je m’appelle Marie, j’ai 43 ans, et j’habite à Épernay, mais je loge aussi de temps en temps à Paris. Je suis professeur de flûte à bec dans la région parisienne, et je suis passionnée par une multitude de choses comme l’art en général, la musique ancienne, la décoration intérieure (jusqu’au XVIIe siècle), le cinéma britannique, les livres, les voyages ; voir Venise et mourir... euh non, pas sans avoir vu San Francisco ! Mais aussi le triathlon, que je pratique intensément, et ayant de nombreux podiums à mon palmarès en catégorie vétéran.
Fort Bavard : Étiez-vous une fidèle de l’émission avant 2010 ?
Marie : Question facile : je n’ai jamais regardé Fort Boyard. En fait, je n’aime pas du tout la télévision. Mes enfants ont regardé le jeu seulement l’année passée et ils venaient me chercher pour répondre aux questions du Père Fouras. Je n’avais jamais vu une émission en entier avant d’y participer, étant incapable de m’asseoir devant une émission télévisée.
Fort Bavard : Quelle épreuve ou aventure craigniez-vous ou ne vouliez pas faire ?
Marie : Le Père Fouras ! C’était d’abord la seule que je connaissais, et ensuite, en tant que musicienne, je savais que j’aurais du mal avec la gestion du trac, n’ayant pas de connaissances sur lesquelles s’appuyer pour répondre aux questions, ni d’aspect technique à travailler pour me rassurer. Je n’aime pas trop les insectes, mais j’étais certaine que devant la caméra, j’aurais bien réagi... et je n’aurais jamais la réponse !
Fort Bavard : Et inversement, quel genre d’épreuves ne vouliez-vous pas faire ?
Marie : Aucune. Je ne connaissais pas les épreuves, je voulais bien tout essayer. J’avais décidé que le mieux était de laisser les autres choisir pour eux comme pour moi.
Fort Bavard : Dans quel but avez-vous alors posté votre candidature ?
Marie : J’avais postulé uniquement pour représenter une association qui s’appelle France Choroïdérémie et qui lutte contre une maladie héréditaire de la rétine [voir en bas de page NDLR]. Jamais je ne me serais inscrite, à titre personnel, à une émission de télévision !
Fort Bavard : Comment s’est passée la sélection, d’abord téléphonique puis filmée ?
Marie : J’ai suivi le chemin parcouru par la plupart des candidats : j’ai commencé par envoyer un dossier de candidature puis j’ai été contacté par téléphone ; là, j’étais surprise, je ne m’attendais pas du tout à être retenue ! J’étais dans la rue quand, après s’être assurée de ma disponibilité pour participer au tournage, mon interlocutrice m’a déclaré tout de go : « Vous avez 30 secondes pour m’étonner... ». Évidemment, j’avais plein de choses intéressantes à dire, comme ma rencontre avec une raie manta en Australie, ou m’être fait piquer par une tique paralysante… mais j’étais dans la rue, et rien ne me venait à l’esprit. Je me souviens avoir parlé de À single man, le film de Tom Ford que je venais de voir trois fois de suite et que j’aime énormément ; le film, pas Tom Ford !
Ensuite, autre grosse surprise lorsqu’on m’a proposé de participer au casting. J’étais certaine que cela n’irait pas plus loin, mais cela m’amusait de voir comment se déroulait cette étape. En plus, j’étais sur place. À vrai dire, j’ai trouvé ça très amusant ! Se retrouver derrière une caméra pour répondre à des questions qui fusaient. Comme je n’y mettais aucun enjeu, c’était une chouette expérience. Je savais que j’avais grillé mes chances, car je leur avais déclaré que j’avais horreur de la télévision et encore plus des jeux télévisés ; exception faite pour Fort Boyard qui, avec son côté bon enfant, respectueux du candidat, me rebutait moins que les autres tout de même ! De surcroit, je n’avais pas caché que je venais uniquement pour l’Association France Choroïdérémie.
C’était devenu une plaisanterie avec mes enfants qui disait tout le temps « Maman va aller à Fort Boyard ! ». Je leur répondais « Aucune chance ! » et ils me rétorquaient : « Mon œil ! Tu nous as déjà fait le coup pour San Francisco ! ». En fait, pour participer au mythique triathlon Escape from Alcatraz de San Francisco, il fallait être qualifié. J’avais tenté la qualification sans y croire… et j’avais eu la surprise d’y aller.
Fort Bavard : Quelle fut votre réaction lorsque vous avez su que vous faisiez partie des 52 candidats sélectionnés ?
Marie : Ma réaction ? Honnêtement : Mince ! J’étais certaine de ne pas être retenue. Jusque-là, c’était comme un jeu d’essayer de participer, mais surtout j’étais une spectatrice qui se régalait de voir comment se tire les ficelles et quels sont les critères pour choisir les candidats d’un jeu télévisé. Et je m’étais fait prendre à mon propre piège !
J’ai hésité puis j’ai dit aux enfants que je leur avais refait le coup de San Francisco. Ils ont tout de suite compris et étaient ivres de joie ! Mais moi pas du tout !
J’ai manqué très sérieusement de refuser le tournage... mais je m’étais présenté pour l’association, et c’était une belle occasion de parler d’elle.
À ce titre, j’ai un gros grief contre la production. Je leur avais bien précisé que je venais seulement si j’avais l’assurance qu’on parle d’elle. Au téléphone pas de soucis, sur l’île pas de soucis : il était convenu que je parle de l’association pendant la présentation des candidats. Cela a été filmé... et ce n’est jamais apparu à l’écran ! Rien, pas un mot !
Fort Bavard : Avez-vous élaboré un entraînement spécial en vue des tournages ?
Marie : Non, je suis triathlète, j’avais programmé ma saison et mes entrainements en vue de mes compétitions, dont l’Ironman de Regensburg en août, avec au programme 3 800 mètres de natation, 180 km de vélo, et un marathon pour finir. Je fais toute l’année entre 15 et 20 heures de sport par semaine. Du point de vue de l’équilibre, j’ai pratiqué le monocycle pendant des années. Je n’avais pas vraiment besoin d’un entrainement spécifique pour Fort Boyard.
Quant aux énigmes... eh bien non, je n’y ai pas pensé, et puis je ne savais pas qui allait monter à la vigie.
Fort Bavard : Comment s’est passée l’arrivée en territoire charentais ?
Marie : Honnêtement, j’étais un peu paniquée ! Tout le monde était content à l’idée de passer à la télévision, et moi cela me terrifiait. Je me demandais ce que je faisais là. J’avais peur que l’ambiance soit infecte... Mais tout de suite, j’ai trouvé des gens sympas qui ont su me rassurer (merci Armelle !).
Fort Bavard : Sur l’île, vous découvrez que votre équipe sera composée de Julie, Frédéric et Sébastien : quelle fut votre première réaction ?
Marie : Je n’ai eu aucune réaction particulière lorsque nous nous sommes découverts. Julie et Sébastien s’étaient rencontrés dans le train et étaient ravis d’être ensemble, mais moi je ne connaissais personne, je prenais les choses comme elles venaient, sans a priori. Nous avons un peu discuté ensemble bien sûr, mais sans élaborer de rôle trop spécifique. Frédéric était l’homme fort et nous étions tous assez polyvalents. Nous ne connaissions pas nos épreuves ni qui serait disponible pour les faire en fonction des prisonniers.
Ceux qui avait des épreuves fétiches les ont logiquement annoncées (Julie voulait faire les Cylindres par exemple). Nous avons discuté de nos points faibles et de nos points forts, mais sans élaborer de stratégie. Personnellement, cela m’était égal : je voulais bien tout faire. Je ne connaissais pas les épreuves de toute façon, et je n’avais aucun rapport affectif avec ce jeu : pour beaucoup de candidats, c’était un rêve de se retrouver là, moi, j’avais quand même le sentiment d’être là complètement par hasard !
Au sein de l’équipe, nous nous étions dit ce qui pour moi était le plus important : on fait tous de notre mieux, et quoi qu’il arrive, on ne se fait pas de reproche.
Fort Bavard : Votre équipe passera finalement lors de la sixième session, juste avant la finale... Un bon ou un mauvais point que de passer en derniers ?
Marie : Pendant ce début de semaine sur l’île, je ne voulais qu’une seule chose : passer le plus rapidement possible. A posteriori, je pense que c’était une chance de rester toute la semaine. Au fil des jours, des liens se sont créés entre les candidats, et j’ai vraiment découvert des gens formidables, rencontrés tout à fait par hasard. En plus, j’avais négocié pour venir avec mon propre vélo et je comblais mes journées en faisant sept fois le tour de l’île (7 km de circonférence environ) en vélo le matin et deux fois en course à pied le soir. En prime j’allais nager en mer avec ma combinaison de temps à autre. J’avais apporté un ordinateur portable avec plein de DVD, de bons livres. Honnêtement, c’était de très bonnes vacances !
Fort Bavard : Avez-vous eu un sentiment particulier en découvrant ce vieux vaisseau de pierre de l’intérieur ?
Marie : Le matin avant de passer sur le Fort, pendant mon jogging, je m’étais cachée dans les bois pour pleurer... de peur ! Je ne craignais pas les épreuves, mais j’avais peur des caméras, j’avais peur de la télévision… Ensuite, quand on rentre dans le Fort, c’est exactement comme au départ d’un triathlon : « Maintenant on y est, on arrête de faire sa chochotte, et on donne tout ce qu’on a jusqu’au bout ! ». Et là, oui, c’était vraiment magique.
Fort Bavard : Au niveau de vos performances lors des épreuves : Vous débutez, avez Julie, dès le premier duel avec le Radeau. L’échec vient-il de la technique adoptée ou de la difficulté de l’épreuve ? N’était-ce pas trop dur d’enchainer, directement après la nage, avec Rocket-Man, où vous deviez tirer la corde avec Sébastien et Frédéric pour propulser votre coéquipière dans les airs ?
Marie : Sur le radeau, ce n’était pas du tout une question de difficulté. Nous n’avons simplement pas adopté la bonne technique assez tôt... En revoyant l’épreuve à la télévision, les choses sont assez faciles à percevoir, mais sur un radeau bringuebalant, c’était moins évident...
Sinon, aucune difficulté à enchainer avec Rocket-Man ; à dire vrai, les épreuves enchainées, c’est ma spécialité.
Fort Bavard : Dans la Menotte, vous avez réussi à venir à bout du labyrinthe et à être la deuxième personne de cette saison à réussir l’épreuve. Comment avez-vous fait pour vaincre la clepsydre ?
Marie : Très sincèrement, j’ai trouvé l’épreuve très facile. J’ai juste eu peur un moment, parce que j’avais pris un jet de vapeur dans l’œil, de devoir finir l’épreuve borgne. Mais sinon, je me suis amusé tout le long.
Fort Bavard : Vous êtes monté deux fois en vigie au cours de cette émission. La première fois, c’est le Père Fouras qui a été le plus fort, la seconde, c’est Anne-Cécile qui l’a été. Est-ce, comme on dit, « plus facile devant sa télévision qu’en vrai » ?
Marie : Dans toutes les épreuves, même celles que j’ai perdues, je me suis follement amusée... sauf à la vigie. Un trac terrifiant... un trac paralysant, que je connaissais en tant que musicienne, et je savais en plus combien il était difficile de reprendre ses esprits. Le Père Fouras pouvait me parler en japonais ou en serbo-croate, cela aurait été pareil : je ne comprenais pas un mot ! Le pire, c’est que derrière ma télévision, je suis plutôt bonne à ce petit jeu…
Fort Bavard : Vous reprenez la main ensuite à l’issue des Bascules Magyares, ancienne épreuve remise au goût du jour pour la version duel. Votre binôme avec Sébastien était-il au point ?
Marie : Non, le binôme n’était pas au point du tout ! Sébastien était parfait, impérial, et moi je faisais n’importe quoi ! Il devait me gérer en plus du lancement du boulet. En fait, je n’avais rien à faire qu’à mettre les boulets... alors je mettais les boulets même s’il y en avait déjà un d’engagé. C’était tellement simple que j’oubliais de rester concentrer sur ce que j’avais à faire, et il devait sans cesse me rappeler à l’ordre.
Fort Bavard : Enfin, malgré deux candidats en moins par rapport aux Champions (Julie étant restée prisonnière et Frédéric s’étant sacrifié), vous trouvez le mot-code avant eux. Que pense-t-on, dans le temps imparti, lorsque l’on court dans la Salle du trésor : à un moment magique qui se réalise ou uniquement à ramasser le plus de pièces possible ?
Marie : En entrant dans la Salle du trésor, je pensais à Julie. Je savais que c’était son rêve de ramasser les boyards. J’étais triste qu’elle n’en profite pas et j’aurais voulu lui céder ma place. Ensuite, ça va très vite : j’ai profité un bref instant du lieu, mais je suis restée surtout terriblement concentrée sur ce que je devais faire... Sans avoir assez réfléchi en ce qui me concerne, puisque j’avais opté pour une très mauvaise technique de ramassage. J’aurais dû penser à ça avant !
Fort Bavard : Au final, vos adversaires ont collecté plus de boyards que vous. Déçue, j’imagine, de ne pas avoir gagné, mais également d’échouer si près de la Finale ?
Marie : En fait, j’étais déçue de devoir quitter le Fort. Je m’amusais comme une petite folle avec ses épreuves, et je regrettais de ne pas avoir fait des jeux vraiment physiques. J’aurais aimé me mesurer davantage au Fort.
Ensuite, c’est sans amertume : que le meilleur gagne ! Si on se remet à faire le match, ou la compétition, on est forcément déçu. Il faut garder les bons moments qu’on y a vécu. C’est déjà une chance d’avoir été là-bas.
Fort Bavard : Avec du recul, comment jugez-vous la performance de votre équipe dans ces manches ?
Marie : Nous avons fait de stupides erreurs stratégiques, mais tout le monde a fait de son mieux. Je crois que nous avons fait une performance honorable, mais il y a aussi une part de hasard, non pas dans la réussite d’une épreuve donnée, mais dans celles qui nous sont imparties. Certaines sont plus faciles que d’autres, certaines conviennent mieux à certains candidats.
Concernant la maman de Sébastien qui avait déjà fait l’émission, j’étais à peine au courant. Il faut dire que les retours que nous avions des candidats revenant sur l’île d’Aix après avoir été sur le Fort étaient bien davantage d’actualité !
Fort Bavard : Quel moment fort de votre aventure vous paraît comme étant le plus important ?
Marie : Le tir à l’arbalète ! Le duel final de la première partie que nous avons remporté. J’étais sur un nuage, je prenais un plaisir incroyable à tirer : j’étais le maitre du monde ! En tant que canonnier d’une pièce de 32 livres, je prenais un point de repère, je visais, d’après les indications de l’aide de camp Sébastien pour la hauteur, car l’outil de visée était défaillant. Je criais « Feu ! » et Julie se chargeait du percuteur à silex, qui ressemblait, en vrai, davantage à un extincteur... Un grand « Bang » et mon boulet filait pourfendre le bateau ennemi !
Et aussi les Boulons dans la Salle des maîtres, en deuxième partie de jeu. Là aussi, je prenais un plaisir fou, mes doigts ne tremblaient pas, j’étais parfaitement concentrée... Malheureusement, cela ne s’est pas bien passé et c’est là que la situation a basculé ; si nous avions pu récupérer Julie... Mais stop ! Il ne faut pas refaire le match comme je l’ai dit !
Fort Bavard : Avez-vous une anecdote à partager sur les coulisses de l’émission ?
Marie : Nous étions fin mai, mais il faisait froid, il pleuvait, l’eau était glacée, et nous étions habillés comme en plein été... Je devais parfois serrer les dents pour les empêcher de claquer pendant qu’Olivier Minne parlait.
Fort Bavard : Avez-vous gardé le contact avec les membres de votre équipe, le reste des candidats ou les équipes du Fort ?
Marie : Je n’ai aucun contact avec la production. De toute façon, je suis un peu furieuse après eux à cause de l’association dont ils n’ont pas parlé... Même si je suppose que cela s’est décidé en postproduction, avec une équipe différente de celle qui avait discuté des modalités de ma candidature.
Avec le reste des candidats, nous restons en relation sur Facebook. C’est d’ailleurs peut-être le plus important pour moi dans cette aventure : les relations humaines ! J’ai vraiment découvert des gens formidables dans toutes les équipes, des sportifs de haut niveau comme Adrien ou Matthieu, des gens magnifiques qui ne se prennent pas au sérieux comme Franck et Marlène, de « gros durs » qui s’avèrent être des adversaires fabuleusement fair-play comme Régis, des petites souris avec un courage incroyable comme Sylvie, des gens drôles comme François, et aussi pleins de gens gentils et charmants comme Armelle, Selin, Christophe, Vanessa, Romain, Olivia, Hélène, Gilles, Charlotte, Pierre, Françoise… et tous ceux que je ne peux citer, faute de place, avec qui j’ai vraiment passé des moments formidables.
Fort Bavard : Si Fort Boyard revient en 2011, tenterez-vous à nouveau votre chance ? Et enfin, quels conseils donneriez-vous à d’éventuels futurs candidats ?
Marie : Question difficile... Je crois que non, je ne retenterai pas ma chance. J’ai absolument adoré les épreuves sur le Fort et je rêve d’y avoir encore accès, mais passer à la télévision, c’est la pire des épreuves pour moi. Je l’ai fait seulement pour l’Association France Choroïdérémie, et comme ils n’en ont pas parlé...
Sinon, j’ai été très déçue en voyant les retransmissions. Certes, j’ai du mal avec la télévision, mais je trouve vraiment ridicule de couper les épreuves avec les impressions des candidats : ça ôte tout suspens ! Cela dit, j’ai quand même réussi à regarder, ce qui est très rarement le cas. C’est encore une émission où les candidats ne sont pas humiliés ni trop raillés... Mais j’ai quand même regretté certains commentaires un peu acerbes d’Olivier Minne en voix off, pendant le déroulement des épreuves. Autrement, pour les futurs candidats, faites-vous plaisir !
La production n’ayant pas diffusé le témoignage de Marie sur l’association pour laquelle elle jouait, Fort Bavard a souhaité réparer cela sous la forme de cette présentation :
La choroïdérémie est un trouble héréditaire rare causant une perte progressive de la vue due à une dégénérescence de la choroïde et de la rétine, et atteignant principalement les hommes. La cécité nocturne est le premier symptôme habituel et s’établit à l’enfance. Avec la progression de la maladie, une perte de la vision périphérique puis de la vision centrale apparaît avant l’aveuglement.
L’Association France Choroïdérémie s’est donnée comme mission de combattre cette maladie, et ce, par plusieurs moyens : informer le public, les malades, les organismes d’état et les professionnels de la santé sur la choroïdérémie ; créer des liens entre les malades, leurs familles, mais aussi avec tous les bénévoles ; et surtout collecter des fonds pour faire avancer la recherche scientifique dans ce domaine. Par ailleurs, l’association est animée par des personnes atteintes de cette maladie ou de parents.
Fort Bavard vous invite à visiter le site internet de l’association pour plus d’informations : http://www.france-choroideremie.org/
Interview réalisée par Kévin TOLBIAC.
Merci à Marie pour sa gentillesse, sa disponibilité et également sa bonne humeur lors de cet entretien.
Photos : © France 2 / Gilles SCARELLA / Marie COVIAUX