« Entre un serpent et deux kilomètres, je prends les kilomètres ! »
Publié le samedi 30 juillet 2011 par Interviews 2011.
dans la rubriqueEn vacances Delphine McCarty ? Qu’à cela ne tienne, rien n’arrête l’humoriste et surtout pas l’envie de partager avec les internautes de Fort Bavard les très bons moments qu’elle a passés sur le Fort. C’est en 2009, dans la programme court Tongs et Paréo (M6) qu’elle se fait connaître et fait ses premiers pas en tant qu’actrice à part entière même si elle avait déjà joué le rôle de victime dans plusieurs téléfilms policiers dont Julie Lescaut. Depuis 2009, elle propose au public son spectacle « Delphine dérape » mis en scène par Eric Théobald puis Elie Sémoun, qu’elle a notamment joué au Point Virgule à Paris en 2010. C’est en toute simplicité qu’elle revient pour vous sur son aventure.
Fort Bavard : Quand on vous a demandé de participer à Fort Boyard, quelle a été votre réaction ?
Delphine McCarty : Ma première réaction, ça a été « Ouiiii » et après plutôt « ouh la la ! » (Rires). C’est-à-dire qu’au début j’étais vraiment excitée comme une gamine et après j’avais plutôt des craintes. Mais ma première réaction ça a été de sauter de joie.
Fort Bavard : C’était votre première participation. Qu’est-ce que ça fait d’entrer pour la première fois dans un temple sacré de la télévision ?
Delphine McCarty : Et bien c’est super impressionnant. Déjà l’arrivée en bateau on voit le Fort de loin se rapprocher et c’est quand même assez mythique comme image. L’arrivée en plus c’est sympa puisqu’on est tracté par une grue et déjà là il y a le côté aventure qui commence. Et on arrive dans le Fort, il y a les tigres, etc. On arrive dans un endroit mythique qu’on connait tous, évidemment !
Fort Bavard : Est-ce que vous connaissiez d’autres membres de votre équipe ?
Delphine McCarty : Je ne connaissais personne, mais comme on est tous venu en train on a eu le temps de sympathiser, de rigoler, avant même d’entrer dans le Fort on avait l’esprit d’équipe, on était à fond.
Fort Bavard : Justement dans le train comment ça se passe ?
Delphine McCarty : Non non, on dit des bêtises, on prend des photos, on est tout de suite dans un esprit colonie de vacances.
Fort Bavard : Est-ce que vous regardez régulièrement l’émission ?
Delphine McCarty : Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vue, mais oui, je l’ai souvent regardée.
Fort Bavard : Puisque vous connaissiez un peu le jeu, quelle épreuve redoutiez-vous le plus ?
Delphine McCarty : Les serpents puisque je suis totalement phobique. Et je pense que si je l’avais faite, je serai partie en nageant.
Fort Bavard : Ca fait loin, méfiez-vous ! Il y a deux kilomètres pour aller jusqu’à Oléron !
Delphine McCarty : Entre un serpent et deux kilomètres, je prends les kilomètres !
Fort Bavard : À l’inverse, y avait-il une épreuve que vous souhaitiez réaliser ?
Delphine McCarty : Non pas spécifiquement, mais j’avais bien envie, soit de plonger, soit de faire le mur d’escalade.
Fort Bavard : Est-ce que vous avez une anecdote particulière à raconter sur le tournage de l’émission ?
Delphine McCarty : Ça s’est très bien déroulé, car on a été soudés très vite. On était de vrais gamins et on avait deux footballeurs avec nous, Sylvain Wiltord et Fabrice Abriel, qui étaient un peu les meneurs. Avec Natacha et Amaury Vassili – qui est très marrant –, ça s’est très bien passé, on a passé de super moments.
Fort Bavard : Une fois arrivé sur le Fort, la première épreuve que vous avez affronté est celle des Cylindres. Racontez-nous.
Delphine McCarty : À la première tentative, j’étais très proche de la clé, et je pense que j’aurais dû bondir. Bêtement, je ne l’ai pas fait. J’ai tenté d’avancer encore et le rouleau a tourné à ce moment-là et je suis tombée. Après il n’y a rien eu à faire, je n’ai pas réussi à retourner aussi près. Ensuite, la cellule où j’ai été faite prisonnière, c’était la menotte et en fait il fallait aller très vite. Comme je ne connaissais pas l’épreuve, il m’a fallu quelques secondes pour comprendre. Ces quelques secondes m’ont manqué pour réussir cette épreuve.
Fort Bavard : Vous avez donc été faite prisonnière, c’est sympa les prisons, non ?
Delphine McCarty : J’ai eu les boules c’était monstrueux, la punition totale. Donc vous laissez votre équipe et vous, vous allez dans votre coin toute seule. Comme une môme qui est privée de dessert. La Boule nous met dans un petit cachot tellement étroit qu’on peut à peine s’y asseoir, et on est filmé les bras qui pendent à travers les barreaux… J’étais dégoutée, mais je savais que j’avais une possibilité de me libérer par la suite. Tout ce temps-là, je me suis dit qu’il fallait absolument que je me libère. C’était vraiment la punition : vous venez de Paris, et tout d’un coup vous n’avez plus le droit de jouer…
Fort Bavard : En outre, comment s’est passée votre rencontre avec Blanche, la Juge du Fort ?
Delphine McCarty : C’est stressant, car ça passe ou ça casse. Et je savais que si je ratais, je retournais dans les geôles. Donc j’étais très concentrée et l’épreuve je l’ai réussie du premier coup. Il fallait passer à travers trois triangles avec une grande perche pour déposer une balle dans un cylindre. La perche est très longue et la balle très légère. Il faut de la technique : avancer les bras pour faire avancer la perche sans faire tomber la balle. J’étais hyper concentrée et j’ai réussi.
Fort Bavard : Comment s’est passé l’aventure suivante que vous avez réalisée avec Sylvain Wiltord, l’Équilibre à deux ?
Delphine McCarty : On a bien avancé, mais l’indice a explosé juste avant qu’on arrive ! Honnêtement on ne voyait pas comment on pouvait aller plus vite. On est en équilibre et c’est difficile. Évidemment, si vous tombez, vous savez qu’il y a une sécurité, mais une fois que vous tombez c’est perdu, donc le but ce n’est pas de tomber… Il faut faire des petits pas, des petits pas, des petits pas… Le moindre mouvement mal contrôlé et vous partez en arrière. Heureusement, comme Sylvain est un sportif de haut niveau, il est très concentré. Dès qu’il voyait que je tremblais, il me rattrapait. Il a été mon coach, on a bien avancé, mais boum, l’indice a explosé à un mètre de nous.
Fort Bavard : Ensuite ,ce n’est pas terminé, puisque vous avez réussi le duel chez les Maîtres des Ténèbres. Trop facile ?
Delphine McCarty : J’ai eu droit aux Paires. J’ai une bonne mémoire visuelle, ça m’a aidé à gagner.
Fort Bavard : Comment avez-vous appréhendé la recherche du mot code ?
Delphine McCarty : On avait déjà choisi qui on allait éliminer et dans quel ordre, on avait un ordre de sacrifice. On était prêts à être sacrifiés, mais il n’y a eu finalement que Natacha, car au moment où j’allais me sacrifier, Amaury a trouvé tout de suite. Sylvain m’a mis des pièces plein le ventre. C’est stressant, car au-delà de la plaisanterie et du bon moment qu’on passe, on est quand même là pour une association et concrètement c’est un moment où il faut rapporter des sous.
Fort Bavard : Qu’avez-vous ressenti justement quand vous avez vu la somme s’afficher ?
Delphine McCarty : On était tous joyeux et très surpris, on a eu plus de 15 000 €. Il y a plein de moments où on a perdu des clés, des indices, mais on a été très vite sur la fin avec le mot-code, on était nombreux à ramasser les pièces et on était super content.
Fort Bavard : Repartiriez-vous à l’aventure l’année prochaine ?
Delphine Mc Carty : À Fort Boyard ? Mais en nageant que j’y retourne, en nageant !
Fort Bavard : Cette année, vous avez joué votre one woman show intitulé « Delphine dérape ». Quels sont vos projets pour la rentrée ?
Delphine Mc Carty : Je reprends ce spectacle, toujours avec Élie Sémoun à la mise en scène. On va retravailler de nouveaux sketchs, là je profite de l’été pour me reposer, mais aussi pour écrire. Par ailleurs, le spectacle revient le 15 septembre au théâtre de 10 heures.
Merci Delphine McCarty d’avoir accepté l’invitation de Fort Bavard, et à bientôt.
Propos recueillis par Aurélien LECACHEUR. Merci à Delphine McCarty pour sa gentillesse et sa disponibilité.
Photos : © France Télévisions / Gilles SCARELLA