Émission du vendredi 24 mai 2019
Publié le vendredi 24 mai 2019 par Vidéos et podcasts 2019.
dans la rubriqueCela devient presque un rituel dans Touche pas à mon poste ! ouvert à tous le vendredi d’évoquer Fort Boyard ! Après le 10 mai dernier, cette fois c’est le 24 mai que les chroniqueurs de l’émission, autour de Benjamin Castaldi, ont été invités à donner leur avis sur BoyardLand, la future déclinaison de Fort Boyard qui sera à l’antenne l’hiver prochain sur France 2.
Après avoir rappelé que France 2 avait commandé 4 épisodes qui seront diffusés l’hiver et qu’il s’agira d’une ambiance de fête foraine et « un petit peu horreur » (sic) dans les années 1930, un reportage a été lancé expliquant que ce spin off tournerait autour du Père Fouras, quand il dirigeait un parc d’attractions il y a trente ans. Le tournage aurait lieu sur la plage de Lys Chantilly à Boran-Sur-Oise.
La question posée aux chroniqueurs dans la cadre du « Jaime/J’aime pas » était la suivante : « France 2 a-t-elle raison de faire une déclinaison de son émission phare ? ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que majoritairement les chroniqueurs n’ont pas été convaincus, pour le moment, par le concept.
La première à donner son avis était Charlie Levêque, chroniqueuse d’un soir, qui a considéré que c’était trop, que l’émission devenait trop futuriste, mais elle n’a pas souhaité critiquer Fort Boyard puisqu’elle suit l’émission depuis qu’elle est petite et que le jeu est rentré pleinement dans les ménages. Benoît Dubois a rappelé que Fort Boyard rendait service aux associations.
Gilles Verdez, déguisé en Père Fouras, a sans surprise dit qu’il n’aimait pas. Il a trouvé qu’il y avait trop de déclinaisons et que cela allait finir par tuer la marque et lasser les téléspectateurs.
Benjamin Castaldi a dit que la production, a priori, allait réserver un gros budget à cette émission, et que le tournage aurait lieu à 40 km de Paris à Lys Chantilly, sur une base de loisirs bien connue par Fernandel et Gabin. La production compte remettre tout en forme et espère pouvoir vendre le format à l’étranger, même si pour l’instant personne ne l’a encore commandé. Benjamin Castaldi a ajouté qu’il y aurait même une épreuve finale où les candidats devraient voler.
Magali Berdah, qui avait été très critique il y a quinze jours sur l’évolution de Fort Boyard, s’est montrée plus intéressée cette fois, indiquant qu’elle comptait regarder et espérait quelque chose de nouveau, car il s’agissait « d’une manière un peu moderne de renouveler ’Fort Boyard’ ».
Amélie Bitoun a elle dit qu’elle était une inconditionnelle de Fort Boyard, que c’était un programme intergénérationnel, mais elle a émis des doutes sur le fait qu’on retrouve le Père Fouras gérant d’un parc d’attractions. Elle a ajouté qu’on allait perdre l’ADN de Fort Boyard avec de nouveaux personnages et de nouveaux numéros.
Benjamin Castaldi a insisté sur le fait que le Père Fouras était un personnage emblématique de l’émission, que les enfants l’adoraient et qu’il était très drôle.
Ludovine Rétory a dit adorer le projet et elle a comparé ce nouveau concept à celui de Fort Boyard il y a 30 ans où il y avait aussi beaucoup de scepticisme. Or Fort Boyard est devenu une des émissions les plus anciennes du PAF, qui a su s’exporter et se renouveler pour chercher de nouveaux téléspectateurs. Pour elle le Père Fouras est une star.
Olivier Dion, qui était invité, a dit qu’il adorait faire Fort Boyard qu’il a fait quatre fois pour des associations. Il a apprécié le fait qu’on invente quelque chose de nouveau, mais il a douté de l’intérêt de la technologie et de la modernité qu’on souhaitait ajouter, ayant peur que cela nuise à l’image de Fort Boyard.
Raymond Aabou a été très critique en disant que ce qu’on aime bien dans Fort Boyard c’est Olivier Minne, Passe-Partout, Félindra, les Boyards, le Fort... Mais le Père Fouras sur une base de loisirs cela l’a laissé perplexe. Il a considéré que la production voulait faire Intervilles sans Guy Lux et Léon Zitrone et sans les vachettes !
Au cours de l’émission, Fort Boyard a été évoqué en parallèle. Benjamin Castaldi a dit avoir fait l’émission deux fois, conseillant de ne pas dire dans le questionnaire de la production de quoi on avait peur. Francesca Antoniotti a dit qu’il y avait un vrai problème, c’est que beaucoup de candidats n’étaient souvent pas ou très peu connus. Pour terminer Bernard Montiel a dit être contacté chaque année, mais que, malgré le bon accueil, il refusait d’y retourner, jugeant qu’il n’est « pas maso ».