Ce n’est qu’un au revoir…
Publié le mercredi 24 août 2011 par Avis de la rédaction 2011.
dans la rubriqueC’est une saison particulière de Fort Boyard qui s’achève. Saison particulière, car elle a failli, après 2010, être la dernière. En fait, elle n’a été qu’une de plus, si ce n’est qu’elle a, de l’avis de beaucoup de fans, trop peu duré. 7 émissions, cela fait tout de même 45 semaines sans Fort Boyard. C’est long. Mais c’est ainsi et mon rôle se bornera aujourd’hui à commenter la dernière émission de la saison. Snif.
Et double snif même, car comme dans les épisodes de feu le Lieutenant Columbo, je vais commencer par la fin : comment une équipe aussi brillante a-t-elle pu perdre ainsi à quelques mètres du Trésor ? Certes, je n’avais pas trouvé non plus le mot code devant ma télévision, mais ce n’est pas une référence, car cette année je n’en ai trouvé aucun.
Ça démarre fort avec le décolleté vertigineux de Rebecca Hampton, décolleté qui malheureusement n’aura pas suffi à corrompre le Père Fouras qui a gardé sa clé dans les cylindres. En revanche, Laurent Kérusoré mériterait le titre de candidat de l’année puisqu’il a réussi, sans trop de difficulté, là où tant d’autres ont échoué, sur l’épreuve des Étriers suspendus. Pour cette épreuve en revanche, relooking raté. Les jets de vapeur sont laids et ne servent à rien.
Raté également le choix de la lutteuse qui a, une fois de plus, échoué bien trop rapidement. Est-ce pour cette raison que l’actrice initiale a été remplacée pour les versions étrangères ? Dans tous les cas, il faudra en trouver une autre l’an prochain. Antoine de Maximy a lui montré qu’il n’était pas qu’un lecteur de prompteur, mais également un sportif hors pair. Il a brillamment réussi le Précipice extérieur en un temps record. Bruno Guillon ? RAS… Nul.
La Salle du Jugement a permis aux trois « jugés » de se sortir de ce mauvais pas, les six coéquipiers ont donc participé aux aventures, plutôt avec brio d’ailleurs. Excepté Bruno Guillon. Régis Mailhot a vaincu sa peur du vide en réussissant l’épreuve de la Branche, et Rebecca Hampton a dû avoir du courage pour deux puisque Laurent Kérusoré a passé l’épreuve du Brancard à hurler. Heureusement, Rebecca a récupéré les deux parties du code. Antoine de Maximy a été meilleur dans le ciel que dans l’eau, même s’il a été rapide dans l’Atelier englouti, ça n’aura pas suffi. Audrey Chauveau et Bruno Guillon (enfin !) ont réussi l’aventure de l’Équilibre à deux, pourtant très difficile et très technique. Antoine de Maximy a une nouvelle fois dû faire preuve de courage et a remporté l’indice dans les Serpents.
Au conseil, ce n’est pas la même histoire puisque l’équipe a perdu du temps en ne remportant qu’un défi sur les quatre. Prémonition ? En tout cas, l’équipe a eu la même malchance devant la Salle du Trésor, puisque la grille s’est refermée faute de donner la moindre proposition de mot-code. Résultat : perdu pour cette émission. Mais pour Fort Boyard c’est une saison gagnante qui s’achève. Le défi qui s’ouvre est immense : celui de garder les téléspectateurs l’an prochain. Cela ne peut se faire au détriment de la qualité du jeu, l’équipe qui fabrique Fort Boyard a montré que c’était possible cette année. À Fort Bavard, on ne peut que l’encourager à continuer sur cette lancée.
Les très bonnes notes attribuées au fil des semaines constituent la somme de nos encouragements. Bon travail aux équipes d’Adventure Line Productions, bon courage et rendez-vous l’année prochaine.